Le plus jeune Compagnon de la libération avait 14 ans

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1 038 personnes furent décorées de l'ordre de Compagnon de la libération du fait de leur héroïsme durant la Seconde Guerre mondiale. Le plus jeune d'entre eux s'appelle Mathurin Henrio, tué par les Allemands à l'âge de 14 ans alors qu'il était en train d'aider des maquisards. Il fut fait Compagnon de la libération en novembre 1944 et décoré de la Croix de guerre 1939-1945.


Commentaires préférés (3)

En plus des 1038 personnes, des régiments (notamment coloniale, ayant continué le combat au nord de l'Afrique) ainsi que des villes comme Nantes ou Paris ont reçu cette distinction

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a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
d'autant que le rôle réel de certains résistants reste a relativiser...

a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
La guerre est une chose, le "pourquoi on la fait?" en est une autre.
Ce gamin n'était pas un soldat et même pas un adulte, il la mérite, sa médaille, comme beaucoup d'autres et certainement des encore plus jeunes que lui, comme ces bandes de sales gosses insolents qui espionnaient les mouvements de troupes ennemis en faisant semblant de jouer aux billes. Ils risquaient aussi leur peau!

Moi ce qui me choque c'est juste: 1038 distinctions. Il manque plein de zéros quoi, mais j'imagine que les héros n'en ont rien à cirer des médailles sur le moment. ^^


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En plus des 1038 personnes, des régiments (notamment coloniale, ayant continué le combat au nord de l'Afrique) ainsi que des villes comme Nantes ou Paris ont reçu cette distinction

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Je dis merci à tout ces gens car c'est grace à eux que nous ne vivons pas sous l'emprise de ces horribles personnes dont je écrirais pas le nom car ils ne le méritent pas

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a écrit : Je dis merci à tout ces gens car c'est grace à eux que nous ne vivons pas sous l'emprise de ces horribles personnes dont je écrirais pas le nom car ils ne le méritent pas L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.

a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
d'autant que le rôle réel de certains résistants reste a relativiser...

a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
La guerre est une chose, le "pourquoi on la fait?" en est une autre.
Ce gamin n'était pas un soldat et même pas un adulte, il la mérite, sa médaille, comme beaucoup d'autres et certainement des encore plus jeunes que lui, comme ces bandes de sales gosses insolents qui espionnaient les mouvements de troupes ennemis en faisant semblant de jouer aux billes. Ils risquaient aussi leur peau!

Moi ce qui me choque c'est juste: 1038 distinctions. Il manque plein de zéros quoi, mais j'imagine que les héros n'en ont rien à cirer des médailles sur le moment. ^^

Il y a pas mal de trucs à dire sur la manière dont on a attribué ces médailles. Un autre problème étant le manque de femme, a peine une dizaine de mémoire. Plus globalement, c'est l'ensemble de la résistance intérieure qui est sous représenté. La raison principale est que De Gaule, ayant créé la médaille, avait bien plus de contact avec la résistance extérieure qu'interieur, qui était fortement désorganisé au début, il était donc dur de trouver des personnes sortant du lot. Même après 42 et le lien avec Jean Moulin, la clandestinité des résistants faisait que certaines actions restaient anonymes, dur donc de médaillée les personnes meritantes

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a écrit : Ça lui fait une belle jambe... Il s'agit moins de ce que cela lui apporte que d'honnorer sa mémoire... Cette distinction l'érige en héros de la Nation reconnaissante. Pour le côté face de la médaille. Nous lui sommes reconnaissant et c'est la marque de cette reconnaissance.

Du côté pile, le symbole participe à structurer le roman national que les vainqueurs rédigent : avec une autre issue politique et d'autres nécessités d'éducation populaire ils auraient aussi bien été honnis et jugés terroristes...

Une médaille remise par un pouvoir politique est forcément politique.

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a écrit : La guerre est une chose, le "pourquoi on la fait?" en est une autre.
Ce gamin n'était pas un soldat et même pas un adulte, il la mérite, sa médaille, comme beaucoup d'autres et certainement des encore plus jeunes que lui, comme ces bandes de sales gosses insolents qui espionnaient les mouvemen
ts de troupes ennemis en faisant semblant de jouer aux billes. Ils risquaient aussi leur peau!

Moi ce qui me choque c'est juste: 1038 distinctions. Il manque plein de zéros quoi, mais j'imagine que les héros n'en ont rien à cirer des médailles sur le moment. ^^
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Si ca peut répondre à ta question, mon grand oncle qui avait 16-18 ans à l'époque et passait des messages dans sa bicyclette m'a souvent raconté :

1/ : que les noms de rues données par des "résistants" est souvent sur-fait, particulièrement dans les villes du nord (ici St Quentin dans mon exemple) où si tu grattes un peu tu t'apercois rapidement que c'est souvent des résistants du 9 mai qui connaissaient bien le maire

2/: les actions de résistants étaient très mal "rapportées" dans le sens historique. Mon grand oncle a arrêté de faire le malin avec ses messages dans sa bicyclette le soir où il est arrivé à un lieu de rendez vous et a vu ses camarades raflés.
Autant te dire que les demandes qu'il a fait apres guerre, pour reconnaitre le statut de résistant à ces jeunes, qui ne sont jamais revenus, ont été classées sans suite.

EDIT et comme disais Coluche : À la guerre, on décore ceux qui reviennent...
Ceux qui sont courageux, c'est ceux qui sont morts !

a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
Encore une accusation infondée à base de critiques de l'État et surtout de l'éducation nationale.
Pour ce qui est des guerres, les 2 guerres mondiales sont traitées dans les programmes par les élèves de 3e et de lycée (avant, il y a peu de "ravages" parce qu'il n'en ait pas question, ou peu, pour des cerveaux et des psychologies jeunes et impressionables imposant une prudence sur ces sujets).
Après la guerre est vue sous plusieurs angles : le conflit en lui même, avec les rouages de la machine de Guerre ; les éléments parallèles liés (les crimes contre l'humanité, les conventions de paix subsequentes...) ; et surtout le point de vue du soldat, et de l'Arrière, pour les 2 côtés, toutes les factions.
Ainsi, on lira des lettres de soldats français et allemands, mais aussi anglais, canadiens... On parlera des bombardements de Dresde, de la capture de Berlin pour les habitants... C'est généralement pas l'éducation nationale qui ancre les préjugés de "monstres allemands" mais l'héritage familial d'histoires remontant à cette époque, ou à des films et documentaires peu recommandables !
Au passage, je crois qu'en l'espèce il n'était pas question des soldats allemands, mais seulement des dirigeants nazis lorsqu'il parlait de ceux sous l'emprise desquels nous serions.

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a écrit : Encore une accusation infondée à base de critiques de l'État et surtout de l'éducation nationale.
Pour ce qui est des guerres, les 2 guerres mondiales sont traitées dans les programmes par les élèves de 3e et de lycée (avant, il y a peu de "ravages" parce qu'il n'en ait pas question,
ou peu, pour des cerveaux et des psychologies jeunes et impressionables imposant une prudence sur ces sujets).
Après la guerre est vue sous plusieurs angles : le conflit en lui même, avec les rouages de la machine de Guerre ; les éléments parallèles liés (les crimes contre l'humanité, les conventions de paix subsequentes...) ; et surtout le point de vue du soldat, et de l'Arrière, pour les 2 côtés, toutes les factions.
Ainsi, on lira des lettres de soldats français et allemands, mais aussi anglais, canadiens... On parlera des bombardements de Dresde, de la capture de Berlin pour les habitants... C'est généralement pas l'éducation nationale qui ancre les préjugés de "monstres allemands" mais l'héritage familial d'histoires remontant à cette époque, ou à des films et documentaires peu recommandables !
Au passage, je crois qu'en l'espèce il n'était pas question des soldats allemands, mais seulement des dirigeants nazis lorsqu'il parlait de ceux sous l'emprise desquels nous serions.
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L'enseignement de l'Education Nationale est dogmatique, parcellaire, exclusif et par définition idéologique. Toutes mes excuses si tu te sens visé en tant que membre de cette organisation, la faute ne t'incombe pas. Les responsables sont variés : le manque de temps pour enseigner, le manque de connaissance de base et de curiosité chez les élèves, la vision globale de l'histoire des recueils, l'enseignement de faits marquants sans nuance et des épreuves de restitution des connaissances débiles et démodées (où une opinion divergente peut même rapporter une mauvaise note).
On arrive ensuite à 18 ans avec des préjugés et des opinions bien tranchées. C'est valable pour beaucoup d'autres matières.

Edit : par exemple, avant de me renseigner par moi-même je n'avais jamais compris comment la 2nde guerre mondiale avait bien pu commencé à part l'enseignement que j'avais reçu en 3ème et lycée, à savoir montée du nazisme, remilitarisation des allemands, orgueil par rapport au traité de Versailles, folie de Hitler. Jamais, on n'enseigne l'immobilisme des Français, la lâcheté des Anglais, la passivité des Américains, l'opportunisme des Suisse, les jeux politiques dangereux des Russes etc...

a écrit : Encore une accusation infondée à base de critiques de l'État et surtout de l'éducation nationale.
Pour ce qui est des guerres, les 2 guerres mondiales sont traitées dans les programmes par les élèves de 3e et de lycée (avant, il y a peu de "ravages" parce qu'il n'en ait pas question,
ou peu, pour des cerveaux et des psychologies jeunes et impressionables imposant une prudence sur ces sujets).
Après la guerre est vue sous plusieurs angles : le conflit en lui même, avec les rouages de la machine de Guerre ; les éléments parallèles liés (les crimes contre l'humanité, les conventions de paix subsequentes...) ; et surtout le point de vue du soldat, et de l'Arrière, pour les 2 côtés, toutes les factions.
Ainsi, on lira des lettres de soldats français et allemands, mais aussi anglais, canadiens... On parlera des bombardements de Dresde, de la capture de Berlin pour les habitants... C'est généralement pas l'éducation nationale qui ancre les préjugés de "monstres allemands" mais l'héritage familial d'histoires remontant à cette époque, ou à des films et documentaires peu recommandables !
Au passage, je crois qu'en l'espèce il n'était pas question des soldats allemands, mais seulement des dirigeants nazis lorsqu'il parlait de ceux sous l'emprise desquels nous serions.
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Ce qu'on souligne souvent ici, ce n'est pas vraiment le programme, qui comme vous le détaillez, est objectif.
Mais la subjectivité, volontaire ou non, des profs d'histoire.
Qui n'a pas eu un/une prof qui partait dans des envolées lyriques en parlant du libérateur communiste/américain ou l'oppresseur blanc/noir.

Désolé mais autant j'ai eu des profs férus d'histoire qui m'ont donné envie d'ouvrir des bouquins, autant je me souviens avoir eu bien plus souvent des brêles infames dont le souvenir me dégoute.
Dédicace spéciale à cette professeur qui avait exposé une "libération" de l'algérie en présence d'enfants pieds noirs qui avaient perdu des proches dans le conflit... Ambiance...

La pédagogie messieurs'dames, la pédagogie.

Edit bon finalement, je parle pour mon cas alors ;)

a écrit : L'Education Nationale et ses ravages sur les pensées et idées reçues des jeunes (j'ai cru voir que tu étais au collège).

Les Allemands de l'époque étaient des humains comme toi et moi. Pas pire, pas meilleurs. La guerre, par contre, et ses engrenages inarrettables de morts sont horribles effectivement.
Il parlait des nazis, hein, pas des allemands. Et à l'école, on apprend assez bien à faire la distinction entre les deux.

a écrit : Il parlait des nazis, hein, pas des allemands. Et à l'école, on apprend assez bien à faire la distinction entre les deux. Jusqu'à preuve du contraire, les nazis aussi étaient des humains et la réalité est beaucoup moins manichéenne que les Allemands d'un côté et les nazis de l'autre. L'idéologie nazie est très construite et complexe. Le but est de gagner la guerre et construire ensuite une société "parfaite" respectant leurs critères.
Les actes perpétrés durant la guerre sont horribles mais l'embrigadement, les lavages de cerveaux et les frustrations issues de la 1ère guerre, de la guerre civile de 23, de l'hyperinflation sont tout autant d'explications à cette montée du nazisme. Faire la distinction entre les gentils, les méchants c'est stupide. Comprendre les différents mécanismes politiques et de pensée ayant pu mener à de telles situations me parait plus adéquat pour éviter à tout prix le retour de ces idées.

a écrit : Il y a pas mal de trucs à dire sur la manière dont on a attribué ces médailles. Un autre problème étant le manque de femme, a peine une dizaine de mémoire. Plus globalement, c'est l'ensemble de la résistance intérieure qui est sous représenté. La raison principale est que De Gaule, ayant créé la médaille, avait bien plus de contact avec la résistance extérieure qu'interieur, qui était fortement désorganisé au début, il était donc dur de trouver des personnes sortant du lot. Même après 42 et le lien avec Jean Moulin, la clandestinité des résistants faisait que certaines actions restaient anonymes, dur donc de médaillée les personnes meritantes Afficher tout Donc si je comprends bien ton commentaire, cette distinction a été créée pour faire de la pub et flatter l'égo de ceux qui ont suivi le chef. Peut être suis-je cynique mais je pense que c'est la véritable raison.

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a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, les nazis aussi étaient des humains et la réalité est beaucoup moins manichéenne que les Allemands d'un côté et les nazis de l'autre. L'idéologie nazie est très construite et complexe. Le but est de gagner la guerre et construire ensuite une société "parfaite" respectant leurs critères.
Les actes perpétrés durant la guerre sont horribles mais l'embrigadement, les lavages de cerveaux et les frustrations issues de la 1ère guerre, de la guerre civile de 23, de l'hyperinflation sont tout autant d'explications à cette montée du nazisme. Faire la distinction entre les gentils, les méchants c'est stupide. Comprendre les différents mécanismes politiques et de pensée ayant pu mener à de telles situations me parait plus adéquat pour éviter à tout prix le retour de ces idées.
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S'il ne faut pas, effectivement, faire la "distinction entre les gentils et les méchants" (tout à fait ridicule en effet dit comme ça), on peut quand même faire celle des idéologies. Et celle du nazisme est tout à fait criticable en de nombreux points.
Les allemands l'ont "inventée" et ça leur tombe sur la gueule ; normal :) Beaucoup l'ont suivie à l'époque (et encore maintenant) ; ce ne sont pas des "méchants", ce sont de gros connards racistes, antisémites et xénophobes, imbibés de haine, et à mon sens dangereux.

a écrit : S'il ne faut pas, effectivement, faire la "distinction entre les gentils et les méchants" (tout à fait ridicule en effet dit comme ça), on peut quand même faire celle des idéologies. Et celle du nazisme est tout à fait criticable en de nombreux points.
Les allemands l'ont "inventée"
et ça leur tombe sur la gueule ; normal :) Beaucoup l'ont suivie à l'époque (et encore maintenant) ; ce ne sont pas des "méchants", ce sont de gros connards racistes, antisémites et xénophobes, imbibés de haine, et à mon sens dangereux. Afficher tout
Oui et je ne le nie certainement pas. Mais n’oublions pas qu’à l'époque,la quasi totalite de l’Europe était raciste et antisémite. Les Allemands avant guerre ont même paradoxalement accueillis pas mal de juifs opprimés dans d’autres pays d’Europe.
Bref je continue de penser que malgré les pensées les plus nauséabondes il faut tout de même rester crédible pour avoir eu le soutien de la population ou a minima aucune révolte de taille. Même si contrairement à ce qu’on pense, Hitler n’a jamais été élu.
Les pires pensées ou idées sont les plus insidieuses car elles s’imposent doucement sans que l’on s’en rende compte. D’où l’intérêt de les déceler bien en amont des catastrophes.

a écrit : Oui et je ne le nie certainement pas. Mais n’oublions pas qu’à l'époque,la quasi totalite de l’Europe était raciste et antisémite. Les Allemands avant guerre ont même paradoxalement accueillis pas mal de juifs opprimés dans d’autres pays d’Europe.
Bref je continue de penser que malgré les pensées les plus n
auséabondes il faut tout de même rester crédible pour avoir eu le soutien de la population ou a minima aucune révolte de taille. Même si contrairement à ce qu’on pense, Hitler n’a jamais été élu.
Les pires pensées ou idées sont les plus insidieuses car elles s’imposent doucement sans que l’on s’en rende compte. D’où l’intérêt de les déceler bien en amont des catastrophes.
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Tu as raison sur les deux points que tu exprimes. C'est vrai qu'il n'y avait pas qu'en Allemagne qu'on trouvait les "gros connards" dont je parlais... On en avait une palanquée en France aussi ! :)
Et c'est vrai aussi que les idées s'insinuent sournoisement. Ca commence par les discours populistes : on tape là où ça fait mal et on trouve des "responsables" de nos malheurs... Ensuite, "plus c'est gros plus ça passe" : mensonges, fake news, etc... Et enfin on crée la haine sur un terrain devenu fertile, et on a les mains libres pour faire ce que l'on veut... Fastoche, quand on affaire à d'autres connards qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ;)

a écrit : S'il ne faut pas, effectivement, faire la "distinction entre les gentils et les méchants" (tout à fait ridicule en effet dit comme ça), on peut quand même faire celle des idéologies. Et celle du nazisme est tout à fait criticable en de nombreux points.
Les allemands l'ont "inventée"
et ça leur tombe sur la gueule ; normal :) Beaucoup l'ont suivie à l'époque (et encore maintenant) ; ce ne sont pas des "méchants", ce sont de gros connards racistes, antisémites et xénophobes, imbibés de haine, et à mon sens dangereux. Afficher tout
Ne pas confondre "Nazisme" (nationalsozialistische partei; parti politique unique, certes détestable mais pas plus que n'importe quel autre parti politique unique de l'histoire) et fascisme (idéologie) SVP ;)

C'était juste pour dire: pas grand chose. ^^

a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, les nazis aussi étaient des humains et la réalité est beaucoup moins manichéenne que les Allemands d'un côté et les nazis de l'autre. L'idéologie nazie est très construite et complexe. Le but est de gagner la guerre et construire ensuite une société "parfaite" respectant leurs critères.
Les actes perpétrés durant la guerre sont horribles mais l'embrigadement, les lavages de cerveaux et les frustrations issues de la 1ère guerre, de la guerre civile de 23, de l'hyperinflation sont tout autant d'explications à cette montée du nazisme. Faire la distinction entre les gentils, les méchants c'est stupide. Comprendre les différents mécanismes politiques et de pensée ayant pu mener à de telles situations me parait plus adéquat pour éviter à tout prix le retour de ces idées.
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Encore une fois, il y a une distinction entre "faire la distinction" et "les Allemands d'un côté et les nazis de l'autre".

T'as l'air en forme sur le sujet, mais ce serait plus simple si tu ne faisais pas dire aux gens ce qu'ils ne disent pas. Tu sais qui fait ce genre de choses ? Les nazis.