Svante Arrhenius vit le réchauffement climatique avant tout le monde

Proposé par
le
dans

Svante Arrhenius, premier Suédois à obtenir un prix Nobel, fut également le pionnier de la théorie de l'effet de serre. Dès 1896, estimant que la concentration de CO2 dans l'atmosphère pouvait influencer le climat, il anticipa un probable réchauffement climatique dû à l'activité industrielle.

Estimant que la production industrielle de CO2 de l'époque était à peu près comparable à la production naturelle, il estima qu'il faudrait environ 3000 ans pour que le taux de CO2 dans l'atmosphère double, augmentant la température d'environ 5°C et créant ainsi, selon lui, un climat plus confortable.
Avec la production actuelle, les scientifiques estiment que le taux de CO2 aura doublé d'ici 100 ans, augmentant la température de 2°C à 3°C et entraînant des conséquences écologiques dramatiques.


Commentaires préférés (3)

En cinétique chimique, il a énoncé en 1889 une loi qui porte aujourd'hui son nom. Elle permet de décrire la variation de la vitesse d'une réaction chimique en fonction de la température.

L’insouciance de cet homme fait sourire, il n’avait probablement pas tout pris en compte (pour sa défense il n’avait sans doute pas toute les informations que l’on a) et ainsi, pour lui, 5 degrés de plus en Suède ça serait sympathique et « confortable ».
Mais avec un glacier qui t’arrives sur la gueule par la même occasion, ça change un peu la donne.

a écrit : Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime On a pas non plus écouter les autres après lui non plus.. et même aujourd’hui l’écologie a du mal à se faire entendre y compris dans ce qu’elle a de plus globale et systémique que le réchauffement climatique.


Tous les commentaires (19)

Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime

En cinétique chimique, il a énoncé en 1889 une loi qui porte aujourd'hui son nom. Elle permet de décrire la variation de la vitesse d'une réaction chimique en fonction de la température.

L’insouciance de cet homme fait sourire, il n’avait probablement pas tout pris en compte (pour sa défense il n’avait sans doute pas toute les informations que l’on a) et ainsi, pour lui, 5 degrés de plus en Suède ça serait sympathique et « confortable ».
Mais avec un glacier qui t’arrives sur la gueule par la même occasion, ça change un peu la donne.

a écrit : Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime On a pas non plus écouter les autres après lui non plus.. et même aujourd’hui l’écologie a du mal à se faire entendre y compris dans ce qu’elle a de plus globale et systémique que le réchauffement climatique.

Nous sommes donc allez, où nous allons plutôt 300 fois plus vite que ces estimations de réchauffement ?

3 000 pour pour que ça double (donc une augmentation de 100 %), d’après les estimations de l’époque.

Sachant que seulement 110 après tard on l’a déjà augmenté de >30 %…
(on est à environ 400~420 ppm, alors qu’il était à ~280 ppm en 1800)

a écrit : Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime Et tous les successeurs ont beau tirer toutes les sonnettes d'alarme, ils ne sont pas plus écoutés malgré l'emballement dramatique de la machine humaine... On va payer cher notre course au progrès et à la croissance alors que 2 siècles plus tôt, ce système morbide était déjà compris par ce monsieur.

a écrit : Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime Visiblement il se réjouissait plutôt de ce réchauffement. Donc je crois qu’au contraire on l’a très bien écouté : on a relâché encore plus de CO2 !

a écrit : Un précurseur que peu ont dû écouter à une époque où l’industrialisation était à plein régime Et que Trump aimerait bien avoir comme conseiller climatique aujourd'hui : +5°C c'est mieux, il fait meilleur ^^

a écrit : Et tous les successeurs ont beau tirer toutes les sonnettes d'alarme, ils ne sont pas plus écoutés malgré l'emballement dramatique de la machine humaine... On va payer cher notre course au progrès et à la croissance alors que 2 siècles plus tôt, ce système morbide était déjà compris par ce monsieur. Tous les politiques s'en foutent : ils laissent ça aux prochains, alors qu'il est déjà trop tard.. l'art de la procrastination au summum

a écrit : Et que Trump aimerait bien avoir comme conseiller climatique aujourd'hui : +5°C c'est mieux, il fait meilleur ^^ Comme la plupart des analystes, à part ceux du Giec bien sûr
Libération des terres arables, colonisation de terres jusqu'à la inhabitables, etc...
Les catastrophes concomitantes au réchauffement (montée des eaux, etc...) sont négligeables voire nulles.

a écrit : En cinétique chimique, il a énoncé en 1889 une loi qui porte aujourd'hui son nom. Elle permet de décrire la variation de la vitesse d'une réaction chimique en fonction de la température. Tu n'as pas lu le début de l'article ? Il y a un élément qui n'aurait évité d'écrire un commentaire sans aucun intérêt : 1896!!

a écrit : Visiblement il se réjouissait plutôt de ce réchauffement. Donc je crois qu’au contraire on l’a très bien écouté : on a relâché encore plus de CO2 ! Oui car à l'époque, on se doutait qu'un jour où l'autre, une nouvelle période glaciaire allait débuter, ce qui est vrai d'ailleurs, donc on se disait que d'augmenter le taux de CO2 aurait permis de l'éviter où au moins de l’atténuer.
Avant, il n'y avait que les usines qui brûlaient du charbon et les villes modernes pour le chauffage et un peu de gaz naturel pour l'éclairage, mais depuis, les voitures, les avions, les centrales électriques, les navires... c'est beaucoup trop. Les 3000 ans se sont transformés en 200 ans, et même après ça, les réserves de charbon planétaires pourraient durer 150 ans de plus et là, on va crever le plafond c'est certain.

a écrit : L’insouciance de cet homme fait sourire, il n’avait probablement pas tout pris en compte (pour sa défense il n’avait sans doute pas toute les informations que l’on a) et ainsi, pour lui, 5 degrés de plus en Suède ça serait sympathique et « confortable ».
Mais avec un glacier qui t’arrives sur la gueule par la mêm
e occasion, ça change un peu la donne. Afficher tout
5°C en 3000 ans. À ce rythme l'évolution du climat aurait été plus lente. Une adaptation de l'écosystème est tout à fais envisageable. Nn ?

Sauf qu’aucune réelle étude scientifique ne vient étayer cette théorie...

a écrit : L’insouciance de cet homme fait sourire, il n’avait probablement pas tout pris en compte (pour sa défense il n’avait sans doute pas toute les informations que l’on a) et ainsi, pour lui, 5 degrés de plus en Suède ça serait sympathique et « confortable ».
Mais avec un glacier qui t’arrives sur la gueule par la mêm
e occasion, ça change un peu la donne. Afficher tout
Le pétrole à son époque était au commencement. Et la consommation de charbon restait encore bas. Cela me paraît logique son calcul dans 3000 ans.

a écrit : En cinétique chimique, il a énoncé en 1889 une loi qui porte aujourd'hui son nom. Elle permet de décrire la variation de la vitesse d'une réaction chimique en fonction de la température. En fait cette loi dite d’Arrhenius est très générale : de nombreux phénomènes physiques qui présentent une énergie d’activation (aussi appelée barrière d’énergie) peuvent être décrit mathématiquement et phénoménologiquement par une loi du même type. La loi dit « simplement » : pour qu’un système passe dans un certain état (dora exemple pour que la réaction chimique démarre) suffisamment d’énergie doit être apportée (en chauffant par exemple)

a écrit : Sauf qu’aucune réelle étude scientifique ne vient étayer cette théorie... Ta réflexion est tout en accord avec ton pseudo... Cool, mais pas très fut'fut'

Posté le

android

(0)

Répondre