Certaines femmes peuvent garder un foetus pétrifié durant des années

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Le lithopédion est une affection obstétrique rare, causée par la mort prématurée du foetus lors d'une grossesse extra-utérine. L'organisme maternel réagit alors en pétrifiant le foetus et sa poche amniotique. Ce phénomène peut rester ainsi toléré durant des dizaines d'années.

L'organisme calcifie le bébé afin de protéger la mère d'une infection par les tissus foetaux morts, le foetus étant trop gros pour être éliminé comme un simple corps étranger.


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Je crois qu'un épisode de Greys anatomy montre un phénomène comme ça. Je me doute que ce n'est sûrement pas très proche de la réalité mais je me souviens avoir trouvé ça assez horrible, une mère qui se fait opérer pour des douleurs et on découvre le fœtus vieux de plusieurs années ...

a écrit : Le corps a des réactions surprenantes parfois: il peut arriver que lors d'une grossesse, 2 embryons se développent mais que l'un des 2 fagocite l'autre... mais certains éléments comme des dents, des ongles ou des poils & cheveux continuent quand même de pousser de cet embryon mangé! C'est ainsi que pour certaines femmes, sur une table d'opération pour une appendicite par exemple, le chirurgien soit amené à retirer des vestiges d'une vie incomplète... "the life must go on!" Afficher tout Phagocyte..

a écrit : Oui kreeperface a raison. Comme il le dit, la GEU se termine souvent mal car en grossissant dans cette trompe, elle peut en provoquer la rupture hémorragique, EN L'ABSENCE de traitement (qu'il soit chirurgical ou médical (par methotrexate)).
Les lithopedions peuvent aussi survenir après une mort in ute
ro et le fœtus est alors calcifié dans l'utérus. Afficher tout
Si j'ai bien compris l'oeuf calcifié reste dans la trompe. N'y a t il pas un risque pour la trompe? Est elle ligaturée ? Y'a t il des contrôles? On peut pas du tout opérer?

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Lol, ni l'un l'autre n'avez les bonnes infos.
C'est absolument pas évident à diagnostiquer puisque la plupart du temps on ne peut pas visualiser l'embryon accroché dans la trompe. Donc on traite ou on opère sans être trop bien sûr.
Pour la douleur oui, ça je confirme. Pour le reste on est très loin de la réalité. Et le methotrexate est bien loin de s'avérer efficace, de plus le traumatisme est de très loin aussi bien plus compliqué gérer qu'une fausse couche par exemple.
En bref, évitez d'affirmer avec verve des sujets que l'on ne maîtrise pas.

a écrit : 1% des grossesses ça reste assez rare ...
En medecine interne on voit 15 sarcoidoses par semaine pourtant la prevalence est de 50/100000
Vu la passion et la certitude du commentaire on a un beau spécimen représentant sans doute toute la prétention d'un petit étudiant en médecine qui n'a jamais vu de sa vie une femme en train de faire une GEU.

Y a-t-il "hérédité" de ce cas ? Il me semble que ma sœur et ma tante ont eu cela...

a écrit : Gné ?
C'est assez fréquent la GEU comme pathologie gynécologique. De l'ordre de 1 à 2 par semaine aux urgences gynécologique d'un CHU moyen. Ça se traite relativement bien, par Metotrexate ou chirurgie (salpingectomie ou salpingotomie).
C'est aussi relativement facile à diagnostiquer.
Relativement facile je suis pas sûr... La GEU peut passer inaperçue à l'échographie et les critères de diagnostic par les HCG ne sont pas fiables...
J'ai déjà vu des GEU passées inaperçues et ayant entrainé de graves complications non pas par incompétence des médecins mais par difficultés de diagnostic...

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a écrit : Vu la passion et la certitude du commentaire on a un beau spécimen représentant sans doute toute la prétention d'un petit étudiant en médecine qui n'a jamais vu de sa vie une femme en train de faire une GEU. Pour ma part, étant "vieil" interne en gynecologie obstetrique, je peux vous affirmer que le diagnostic n'est certes pas aisé mais toute grossesse de localisation indéterminée (c'est a dire qu'on ne voit rien dans l'utérus ni rien dans la trompe) est considérée comme une GEU jusqu'à preuve du contraire. La surveillance implique un dosage des hormones de grossesse et une échographie gynécologique toutes les 48h. Ces patientes ne devraient jamais être perdues de vue jusqu'au diagnostic.
Dans le cas dune absence de localisation au bout d'une semaine à 10j, elles sont considérées comme des GEU et traitées en conséquence, même sans objectivation dune grossesse dans la trompe.
Le methotrexate n'est certes pas un médicament sans effet secondaire ni dont l'efficacité est parfaite, mais le traitement chirurgical n'est pas la panacée non plus.
Les petits étudiants en médecine sont les médecins de demain, et même si tout chêne a été un gland, respectez-les.

Argh...tellement de jargon de médecine sur cette anecdote...dans les commentaires qui demandent des précisions je veux bien mais là j'ai décroché au bout de 6 mots dans l'anecdote, c'est déstabilisant.

a écrit : Pour ma part, étant "vieil" interne en gynecologie obstetrique, je peux vous affirmer que le diagnostic n'est certes pas aisé mais toute grossesse de localisation indéterminée (c'est a dire qu'on ne voit rien dans l'utérus ni rien dans la trompe) est considérée comme une GEU jusqu'à preuve du contraire. La surveillance implique un dosage des hormones de grossesse et une échographie gynécologique toutes les 48h. Ces patientes ne devraient jamais être perdues de vue jusqu'au diagnostic.
Dans le cas dune absence de localisation au bout d'une semaine à 10j, elles sont considérées comme des GEU et traitées en conséquence, même sans objectivation dune grossesse dans la trompe.
Le methotrexate n'est certes pas un médicament sans effet secondaire ni dont l'efficacité est parfaite, mais le traitement chirurgical n'est pas la panacée non plus.
Les petits étudiants en médecine sont les médecins de demain, et même si tout chêne a été un gland, respectez-les.
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Très honnêtement je pense que j'avais un très bon gynécologue, puisqu'à la finale c'est grâce à lui que jai gardé ma trompe car pris juste à temps. En revanche malheureusement ce n'est pas lui qui m'a opéré.
Pour avoir testée les deux, je pense que malgré la frayeur, l'opération est bien plus rassurante pour la femme avec une petite bombe à retardement qui menace d'exploser et je ne parle même pas de la douleur. Effectivement la surveillance est rigoureuse mais la façon de poser le diagnostic est loin d'être toujours comme vous l'indiquez, et le dosage n'est pas toujours révélateur (pour ma part il était normal jusqu'à 6 SA) ni aussi simple pour le médecin d'arrêter une grossesse sans preuve.
Et pour que le petit étudiant prétentieux d'aujourd'hui devienne un bon médecin avec du sang-froid, il lui faut parfois redescendre un peu sur terre et prendre conscience de sa méconnaissance. Et là on fait de bons médecins et pas des apprentis sorciers comme j'en ai vu pour me traiter justement.
PS: arrêtez de nous bourrer de doliprane en post op, c'est du pipi chat de chat !

a écrit : Pour ma part, étant "vieil" interne en gynecologie obstetrique, je peux vous affirmer que le diagnostic n'est certes pas aisé mais toute grossesse de localisation indéterminée (c'est a dire qu'on ne voit rien dans l'utérus ni rien dans la trompe) est considérée comme une GEU jusqu'à preuve du contraire. La surveillance implique un dosage des hormones de grossesse et une échographie gynécologique toutes les 48h. Ces patientes ne devraient jamais être perdues de vue jusqu'au diagnostic.
Dans le cas dune absence de localisation au bout d'une semaine à 10j, elles sont considérées comme des GEU et traitées en conséquence, même sans objectivation dune grossesse dans la trompe.
Le methotrexate n'est certes pas un médicament sans effet secondaire ni dont l'efficacité est parfaite, mais le traitement chirurgical n'est pas la panacée non plus.
Les petits étudiants en médecine sont les médecins de demain, et même si tout chêne a été un gland, respectez-les.
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Et encore, je poste deux fois, mais je ne parle même pas des médecins qui vous traite de simulatrice car vous avez une douleur localisée, qui ne vous prescrive aucun examen et qui vous renvoie chez vous en soupirant que vous êtes vraiment une chochotte ! Ni ceux qui vous prescrivent quand même une écho parce que vous chouinez, mais qui ne vous répondront pas avant 10 jours alors que le compte rendu indique SUSPICION / non localisé / etc.
Trouver un bon gynécologue qui connaît bien la GEU car il en voit, qui prend le problème au sérieux, et qui se bouge les fesses, c'est une vraie chance, ça court pas les rues.
Amicalement, une copine de la GEU et autres joyeusetés.

Cette anecdote date un peu maintenant mais je vois que certains ont un profil médical, alors je tente... Je sais qu'on parle de calcification d'embryon, mais savez-vous si une GEU peut être à l'origine d'un abcès péritonéal chronique ?
Ma soeur a souffert pendant des années d'ascite chronique hémorragique récidivante, d'origine non identifiée (malgré plein d'imageries et plein de spécialistes rencontrés, pouvant monter à 4litres).
Jusqu'au jour où au cours à une intervention chirurgicale (suite à une infection spontanée de ce liquide) réalisée dans l'urgence ils ont réalisé qu'elle avait une zone encapsulée sclérosée. Elle a été traitée comme pour une péritonite (lavage péritonéal)... Et depuis plus rien, après six ans de souffrance !
Votre poste me pousse donc à m'interroger...
Je sais que ce n'est pas un lieu de consultations virtuelles, mais vous remercie par avance pour vos lumières !

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a écrit : Cette anecdote date un peu maintenant mais je vois que certains ont un profil médical, alors je tente... Je sais qu'on parle de calcification d'embryon, mais savez-vous si une GEU peut être à l'origine d'un abcès péritonéal chronique ?
Ma soeur a souffert pendant des années d'ascite chron
ique hémorragique récidivante, d'origine non identifiée (malgré plein d'imageries et plein de spécialistes rencontrés, pouvant monter à 4litres).
Jusqu'au jour où au cours à une intervention chirurgicale (suite à une infection spontanée de ce liquide) réalisée dans l'urgence ils ont réalisé qu'elle avait une zone encapsulée sclérosée. Elle a été traitée comme pour une péritonite (lavage péritonéal)... Et depuis plus rien, après six ans de souffrance !
Votre poste me pousse donc à m'interroger...
Je sais que ce n'est pas un lieu de consultations virtuelles, mais vous remercie par avance pour vos lumières !
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Très bizarre que le lavage seul ait réussi a améliorer les choses. Peut être que la zone encapsulee était un pyosalpinx (abcès de la trompe) contenant des germes peu agressifs (c'est a dire s'exprimant sur un mode plutôt chronique) : peut être une une chlamydiose ou une actinomycose dont le diagnostic microbiologique est (très) difficile. (Actinomycose surtout si elle portait un stérilet au moment du début des signes).
Je suis sur que olmedo44 a un avis...

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Ptin c'est imbuvable vos commentaires.
Au pire c'est juste une petite pyélonéphrite, un dysfonctionnement sinusal des artères caortiques, qui provoque une légère hémo-sensibilisation valvulaire des canaux spinoïdes, ou un syndrome ovulien biphytoplasmoriphère des mamelles ossatiques du cortex bilabial.

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a écrit : Ptin c'est imbuvable vos commentaires.
Au pire c'est juste une petite pyélonéphrite, un dysfonctionnement sinusal des artères caortiques, qui provoque une légère hémo-sensibilisation valvulaire des canaux spinoïdes, ou un syndrome ovulien biphytoplasmoriphère des mamelles ossatiques du cortex bilabial.
Inconnus, tous ces termes

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a écrit : Très bizarre que le lavage seul ait réussi a améliorer les choses. Peut être que la zone encapsulee était un pyosalpinx (abcès de la trompe) contenant des germes peu agressifs (c'est a dire s'exprimant sur un mode plutôt chronique) : peut être une une chlamydiose ou une actinomycose dont le diagnostic microbiologique est (très) difficile. (Actinomycose surtout si elle portait un stérilet au moment du début des signes).
Je suis sur que olmedo44 a un avis...
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C'est ironique ?
Tout ce que je sais c'est qu'aucun des médecins que j'ai pu voir n'ont évoqué de pareils cas.
Et je rajouterais que la GEU a très bien soigné mon SOPK (du moins le temps de tomber enceinte normalement), ce que les médecins n'expliquent pas.
Comme quoi pleins de mystères ;)

Mais du coup, peut on tomber enceinte tout en ayant un foetus calcifié ?

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