13 560 km sans escale pour un oiseau

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Le record de vol sans escale pour un oiseau migrateur est aujourd'hui détenu par une barge rousse de 5 mois, partie de l'Alaska pour rejoindre la Tasmanie, où elle allait passer l'hiver. L'oiseau a parcouru 13560 km en 11 jours, sans se nourrir ni boire, équipée d'une balise GPS de 5 grammes.


Commentaires préférés (3)

Et moi qui râle au bout de 3h de bagnole. Il faut vraiment être barge.

265h à plus de 50km/h, sans arrêt !!!...
Chapeau bas...

Heureusement qu'elle avait sa valise GPS pour trouver le chemin !


Tous les commentaires (29)

Et moi qui râle au bout de 3h de bagnole. Il faut vraiment être barge.

265h à plus de 50km/h, sans arrêt !!!...
Chapeau bas...

Heureusement qu'elle avait sa valise GPS pour trouver le chemin !

En enlevant les 5 grammes du GPS, on doit pouvoir rajouter au moins un bon millier de km....

j'aurai dit le record connu ou record enregistré

La barge rousse! que de souvenirs qui reviennent... mais j'étais bien jeune en ce temps

Vous pouvez voir un exemple de tracker GPS sur la page ci-dessous, c'est vraiment minuscule :
www.nioz.nl/en/expertise/wadden-delta-research-centre/facilities-technology/instruments/gps-bird-tracking-technology

D'ailleurs si la migration des oiseaux (notamment de nos chères cigognes d'Alsace) vous intéresse, vous pouvez utiliser l'application Animal Tracker, très utile pour observer les oiseaux près de chez vous.
animaltracker.app/sign_in
J'ai une fois contribué à récupérer le tracker d'une cigogne, malheureusement électrocutée par une ligne à haute tension, c'était très intéressant de voir comment des personnes, qui ne se connaissent pas et ne vivent même pas dans le même pays, peuvent travailler ensemble et contribuer à la connaissance de ces magnifiques oiseaux.

Qui nous dit qu’elle n’a pas mangé en vol (en vente à emporter… genre des insectes) et bu en frôlant la surface d’un lac ?…

J'ai du mal à comprendre pourquoi aller en Tasmanie pour passer l'hiver, traverser un ocean changer d'hemisphère ... elle aurait pu s'arrêter aux USA ou au Mexique. Si quelqu'un peut m'éclairer.

a écrit : Qui nous dit qu’elle n’a pas mangé en vol (en vente à emporter… genre des insectes) et bu en frôlant la surface d’un lac ?… Elle a volé à 4000 m d’altitude… pas beaucoup d’insectes et encore moins de lacs là-haut !

a écrit : Elle a volé à 4000 m d’altitude… pas beaucoup d’insectes et encore moins de lacs là-haut ! Et toi tu as un peu trop les pieds sur terre on dirait ;)

a écrit : Est-elle capable de dormir en volant ? Je me posais la même question mais je n’ai rien trouvé à ce sujet dans les sources. 11 jours sans dormir tout en fournissant un effort régulier me paraît fou. Certains mammifères comme les dauphins ou les phoques ont développé une capacité de sommeil hémisphérique (une moitié du cerveau dort tandis que l’autre reste éveillée). Peut-être que certains oiseaux ont une technique similaire ? Raspa à la rescousse ?

a écrit : Et moi qui râle au bout de 3h de bagnole. Il faut vraiment être barge. Oui mais c'est plus facile pour la barge rousse.
Elle a pas les gamins qui crient comme des tarés à l'arrière.

a écrit : Je me posais la même question mais je n’ai rien trouvé à ce sujet dans les sources. 11 jours sans dormir tout en fournissant un effort régulier me paraît fou. Certains mammifères comme les dauphins ou les phoques ont développé une capacité de sommeil hémisphérique (une moitié du cerveau dort tandis que l’autre reste éveillée). Peut-être que certains oiseaux ont une technique similaire ? Raspa à la rescousse ? Afficher tout Je ne suis pas @Raspa, mais je peux tout de même te répondre.

L'exemple type que signalerait notre expert Ornitologique est celui du martinet (l'oiseau ressemblant à l'hirondelle), qui peut passer plusieurs mois (Oui oui !!!) sans se poser.
Le martinet se nourrit de "plancton aérien", c'est à dire tous les insectes qu'il peut gober, s'abreuve en frôlant les plans d'eau et... dort en volant.
Pour ce dernier point: il monte en altitude, puis se laisse porter en planant, tout en effectuant une "micro-sieste" de quelques secondes.

Est-ce que la protagoniste de l'anecdote a le même comportement en matière de sommeil ? Je l'ignore.

Pour ce qu'il en est de manger, une source précise que la barge rousse se gave préalablement au départ pour sa migration, allant jusqu'à augmenter son poids de 50%. (C'est le même principe utilisé par les oies et canards sauvages, dont l'humain a apprivoisé pour en obtenir le foie-gras rempli de graisse) Ensuite, son organisme réduit de lui-même la taille de son estomac et de son intestin. Ce mécanisme a probablement la finalité de "couper" la sensation de faim.
Quant à boire: les oiseaux ont la faculté de pouvoir recycler dans leur système urinaire, l'eau qu'elle contient. Il me semble qu'il y a une anecdote SCMB sur le sujet.

a écrit : Je ne suis pas @Raspa, mais je peux tout de même te répondre.

L'exemple type que signalerait notre expert Ornitologique est celui du martinet (l'oiseau ressemblant à l'hirondelle), qui peut passer plusieurs mois (Oui oui !!!) sans se poser.
Le martinet se nourrit de "plancton
aérien", c'est à dire tous les insectes qu'il peut gober, s'abreuve en frôlant les plans d'eau et... dort en volant.
Pour ce dernier point: il monte en altitude, puis se laisse porter en planant, tout en effectuant une "micro-sieste" de quelques secondes.

Est-ce que la protagoniste de l'anecdote a le même comportement en matière de sommeil ? Je l'ignore.

Pour ce qu'il en est de manger, une source précise que la barge rousse se gave préalablement au départ pour sa migration, allant jusqu'à augmenter son poids de 50%. (C'est le même principe utilisé par les oies et canards sauvages, dont l'humain a apprivoisé pour en obtenir le foie-gras rempli de graisse) Ensuite, son organisme réduit de lui-même la taille de son estomac et de son intestin. Ce mécanisme a probablement la finalité de "couper" la sensation de faim.
Quant à boire: les oiseaux ont la faculté de pouvoir recycler dans leur système urinaire, l'eau qu'elle contient. Il me semble qu'il y a une anecdote SCMB sur le sujet.
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J'ai moi-même pris 50% de mon poids de forme mais j'ai toujours faim ^^

J'ai trouvé une anecdote qui dit que l'urine des oiseaux se mélangent aux excréments, contredisant ton dernier point.
mobile.secouchermoinsbete.fr/74795-les-oiseaux-n-urinent-pas

a écrit : J'ai du mal à comprendre pourquoi aller en Tasmanie pour passer l'hiver, traverser un ocean changer d'hemisphère ... elle aurait pu s'arrêter aux USA ou au Mexique. Si quelqu'un peut m'éclairer. Ou à Ibiza, les cocktails sont pas chers paraît-il.

a écrit : J'ai moi-même pris 50% de mon poids de forme mais j'ai toujours faim ^^

J'ai trouvé une anecdote qui dit que l'urine des oiseaux se mélangent aux excréments, contredisant ton dernier point.
mobile.secouchermoinsbete.fr/74795-les-oiseaux-n-urinent-pas
Du coup faudrait rajouter à l'anecdote.

"sans se nourrire ni boire, ni faire caca."

Rendant cet exploit encore plus remarquable.

a écrit : Je ne suis pas @Raspa, mais je peux tout de même te répondre.

L'exemple type que signalerait notre expert Ornitologique est celui du martinet (l'oiseau ressemblant à l'hirondelle), qui peut passer plusieurs mois (Oui oui !!!) sans se poser.
Le martinet se nourrit de "plancton
aérien", c'est à dire tous les insectes qu'il peut gober, s'abreuve en frôlant les plans d'eau et... dort en volant.
Pour ce dernier point: il monte en altitude, puis se laisse porter en planant, tout en effectuant une "micro-sieste" de quelques secondes.

Est-ce que la protagoniste de l'anecdote a le même comportement en matière de sommeil ? Je l'ignore.

Pour ce qu'il en est de manger, une source précise que la barge rousse se gave préalablement au départ pour sa migration, allant jusqu'à augmenter son poids de 50%. (C'est le même principe utilisé par les oies et canards sauvages, dont l'humain a apprivoisé pour en obtenir le foie-gras rempli de graisse) Ensuite, son organisme réduit de lui-même la taille de son estomac et de son intestin. Ce mécanisme a probablement la finalité de "couper" la sensation de faim.
Quant à boire: les oiseaux ont la faculté de pouvoir recycler dans leur système urinaire, l'eau qu'elle contient. Il me semble qu'il y a une anecdote SCMB sur le sujet.
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Muchas garcias monsieur Epoxy

a écrit : Je ne suis pas @Raspa, mais je peux tout de même te répondre.

L'exemple type que signalerait notre expert Ornitologique est celui du martinet (l'oiseau ressemblant à l'hirondelle), qui peut passer plusieurs mois (Oui oui !!!) sans se poser.
Le martinet se nourrit de "plancton
aérien", c'est à dire tous les insectes qu'il peut gober, s'abreuve en frôlant les plans d'eau et... dort en volant.
Pour ce dernier point: il monte en altitude, puis se laisse porter en planant, tout en effectuant une "micro-sieste" de quelques secondes.

Est-ce que la protagoniste de l'anecdote a le même comportement en matière de sommeil ? Je l'ignore.

Pour ce qu'il en est de manger, une source précise que la barge rousse se gave préalablement au départ pour sa migration, allant jusqu'à augmenter son poids de 50%. (C'est le même principe utilisé par les oies et canards sauvages, dont l'humain a apprivoisé pour en obtenir le foie-gras rempli de graisse) Ensuite, son organisme réduit de lui-même la taille de son estomac et de son intestin. Ce mécanisme a probablement la finalité de "couper" la sensation de faim.
Quant à boire: les oiseaux ont la faculté de pouvoir recycler dans leur système urinaire, l'eau qu'elle contient. Il me semble qu'il y a une anecdote SCMB sur le sujet.
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Le martinet noir est un bon exemple, puisqu'il passe 10 mois en vol sans se poser, faisant de cet oiseau le détenteur du record du plus long vol. Il peut même atteindre lors de ses piqués la vitesse de 200km/h.
Il est capable de tout faire en vol : manger, s'accoupler et dormir.

Pour le sommeil en vol, tout n’a pas encore été élucidé par la science. Mais en général, les oiseaux dorment beaucoup moins longtemps et de manière plus fragmentée quand ils volent pendant de longues périodes que lorsqu’ils sont posés. Surtout, ils ont développé d’autres types de repos du cerveau. D’abord le sommeil asymétrique, où l’un des deux hémisphères dort moins profondément. Et le sommeil unihémisphérique, où un hémisphère dort tandis que l’autre reste éveillé.
Lors du sommeil unihémis­phérique, l’œil qui correspond à l’hémisphère actif est ouvert et garantit le contrôle du vol et de l’environnement. Toutes les quelques minutes ou secondes, il alterne la partie au repos, ce qui garantit la restauration de l’ensemble du cerveau.
On retrouve cette capacité chez les dauphins.

Le martinet est incapable de se poser au sol et d'en redécoller : ses ailes sont trop grandes. Ses nids sont donc dans des falaises ou des "simili de falaise" (comme un immeuble). Pour construire son nid, il récupère des matériaux en vol (comme des petites plumes.
Si vous croisez un jeune martinet au sol, prenez le dans vos mains et il devrait repartir tout seul.

Pour la gestion de l'eau, en effet, les oiseaux n'urinent pas. Ils évacuent les liquides et les toxines d’une manière différente. Au lieu d’excréter par deux voies (urine et excréments) dans leur processus d’élimination des toxines - ils ne produisent pas d’urée (comme les mammifères) - ils le font sous forme d’acide urique qui se retrouve dans le cloaque où il se mélange aux excréments et est expulsé en même temps. D'où la fameuse fiente blanchâtre avec du noir.
C'est un système très efficace, car il permet aux oiseaux de conserver l’eau dans leur corps, contrairement aux mammifères qui ont besoin d’évacuer l’urine sous forme liquide. Cela permet donc des vols plus long sans ravitaillement et la facilite la survie dans des milieux arides.

Enfin, oui les oiseaux s'engraissent pour les longs voyages, un peu comme les marmottes avant d'hiberner.
C'est aussi le cas pour les oisillons. Certains jeunes oiseaux pèsent plus lourd lorsqu'ils quittent le nid que lorsqu'ils seront des adultes matures. On retrouve ce mécanisme chez les rapaces par exemple. Le jeune oiseau quitte le nid avec un bon surpoids, ce qui lui permet de trouver un territoire et de se rôder à la chasse sans crainte de manquer trop vite d'énergie.