Mmmm.
Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte.
À cette époque disséquer un mort était trèèès proche d'un manque de respect profond à la dignité humaine, et à ce que tous considéraient sacré.
Ça n'est pas qu'une question de religion, mais aussi d'éthique, qui dépend beaucoup de ce qu'une société est prête à accepter.

J'en connais beaucoup qui seraient rapidement près à condamner à mort des scientifiques "fou" dépassant les cadres de l'éthique, pour faire avancer la science.

C'est un peu facile de juger après coup. Est-ce que nous ne serons pas jugé comme des inquisiteurs dans l'avenir, lorsqu'on interdit par exemple à des chercheurs d'expérimenter les mécanismes de la souffrance sur un être humain ? Et qu'on condamne les contrevenant, parce que nous jugeons que le corps vivant et la non-souffrance d'un être humain est sacrée ?


Pourtant, je suis sûr que la science progresserait énormément avec de telles expérimentation, et que les premiers seraient facilement les pionniers de leur dicipline.

Quid alors ? Sommes nous des inquisiteurs ou s'agit t'il de la justice normale de notre société, compte tenu de notre étique actuelle ?
N'est-ce pas la même chose pour cette époque ?


Je remarque une chose, dès qu'il est question de l'inquisition, l'esprit critique et la recherche de la vérité laisse souvent vite place à un fanatisme athé.